Me revoilà, encore!!!
Faute d’aller voter en ce jour d’élections municipales
françaises, je me consacre à alimenter le blog et à vous donner quelques
nouvelles sous le soleil ! Après le travail, ma semaine privée:
J’ai profité des dernières heures avec ma voiture de
locations pour me rendre au super supermarché dont tout le monde me parlait, et
qui se trouve à Majicavo, également appelé MzunguLand car le quartier n’est
habité que par des expats.
Bon oui, c’est un supermarché comme on trouve partout en
métropole, c’est sûr que c’est amusant, et peut-être rassurant pour
certains de retrouver ici un supermarché « comme on connaît », mais
c’est atrocement cher, et puis, c’est quand même pas très drôle un supermarché
alors qu’il y a ici plein de petites échoppes à tous les coins de rues !
En revanche, on peut trouver un peu de tout, même des produits
que je ne pensais pas pouvoir trouver ici :
Leur prix nous montre aisément que ces demoiselles ont du voyager en 1ère classe dans l'avion! |
Bref, vous l’aurez compris, j’ai rendu mon bolide, et je
dois dire que j’en étais soulagée. Pas qu’elle soit difficile à conduire, au
contraire, mais je stressais un peu qu’elle soit abimée. Le loueur de voiture
m’avait dit «Ne la fermez pas à clé, ça
évitera qu’on vous casse les vitres ».
Ça, c’est vraiment le truc récurant à Mayotte, et dont tout
le monde m'a averti : les cambrioleurs, et les voleurs.
Les maisons et appartements se transforment en petits
bunkers : des barreaux métalliques aux fenêtres, portes avec 4, 5 verrous
plus une planche à glisser derrière de l’intérieur, clôture des maisons parfois
plus hautes que les maison elles mêmes, on voit même parfois des barbelés… et
toujours cette habitude à rendre, ne jamais rien laisser dehors, même si on est
pas loin !
Du coup, parfois je me trouve parano, mais tout le monde me
dit que c’est normal et que c’est bien !
Je vais rapidement, vous raconter mon petit weekend, cette
fois plus sage !
Il a débuté assez tôt : vendredi à 15h ! Eh oui,
le vendredi c’est plus cool, jour de prière pour la plupart des gens.
En sortant du travail, je suis allée chercher mon journal de
petites annonces qui parait tous les vendredis, et suis allée l’éplucher à la
terrasse d’un bar (Au camion blanc), tout près de l’embarcadère. Comme tout le monde s’aborde
très facilement ici, j’ai un peu papoté avec un pêcheur qui revenait du port,
et qui me proposait de me donner un rostre d’espadon. J’ai gentiment décliné sa
proposition, mais le soir, j’ai remarqué que ça pouvait atteindre un certain
prix… Tant pis une prochaine fois !
Soirée tranquille, ne rien faire, se reposer !
Le samedi, hier donc, j’étais sagement assise à ma terrasse
à commencer à vous écrire, quand Marielle, la femme qui me loue le studio et
qui habite juste au dessus, me demande si je veux venir avec elle et une de ses copines
à la plage. Je n’ai pas franchement hésité, et ai enfilé mon maillot de bain à
la vitesse de l’éclair.
Nous sommes allées à Sakouli (pas à la piscine comme la
semaine dernière, mais à la plage juste en dessous.
Deux petites heures de barbotage dans l’eau chaude l’océan, et
nous voilà de retour à Mamoudzou. Top !
Et nous voilà arrivés à aujourd’hui !
Mon retard est rattrapé, et mon roman terminé.
Merci aux courageux qui sont allés jusqu’au bout !
Promis, j’essayerai de synthétiser… mais ce n’est pas gagné,
vous me connaissez !
Je vous embrasse, et je me répète, n’hésitez pas à donner
des nouvelles !
Clém