Bonjour à tous!
Ça y est, je prends enfin le clavier pour vous donner quelques nouvelles!
Sans vouloir me chercher des excuses, la connexion WIFI n'est pas excellente ici. Ça fonctionne très bien depuis la chambre, mais dehors, je n'arrivais pas à me connecter. Loin de moi, l'envie de vous narguer (quoique!), mais il fait beaucoup trop beau et chaud pour vouloir s'enfermer trop longtemps à l'intérieur. Voilà qui est réparé: j'ai réussi à endroit (plutôt sympathique en plus) où Internet fonctionne très bien. Voici la vue depuis mon "bureau":
Ça y est, je prends enfin le clavier pour vous donner quelques nouvelles!
Sans vouloir me chercher des excuses, la connexion WIFI n'est pas excellente ici. Ça fonctionne très bien depuis la chambre, mais dehors, je n'arrivais pas à me connecter. Loin de moi, l'envie de vous narguer (quoique!), mais il fait beaucoup trop beau et chaud pour vouloir s'enfermer trop longtemps à l'intérieur. Voilà qui est réparé: j'ai réussi à endroit (plutôt sympathique en plus) où Internet fonctionne très bien. Voici la vue depuis mon "bureau":
Alors, commençons par le début: Je suis donc arrivée vendredi à 14h30 à Dzaoudzi (Amateurs et novices en géographie, c'est une ville sur Petite Terre où se trouve l'aéroport), après une escale de 4h à St Denis (de la Réunion bien sûr).
Oui oui, nous volions en marche arrière... |
Mes quelques affaires
Je vous aide un peu...
Le temps de récupérer mes bagages (40kg répartis en 3 sacs) et de me dire "waouh il fait chaud" au moins 10 fois, 3/4 d'heure se sont bien écoulés.
Ensuite direction les taxis à la sortie de l'aéroport. C'est le moment où il faut réussir à s'engouffrer dans une voiture, y glisser ses affaires, et se faire une petite place auprès des autres passagers. Tout cela me rappelle avec bonheur le Bénin. Après quelques minutes de conduite assez amusantes, et parfois hasardeuses, nous voilà arrivés au port. Car pour rejoindre Grande Terre, et donc Mamoudzou, il faut embarquer sur la barge. Il y en a toutes les 15 minutes, comme une vient de partir juste devant mes yeux, je prends alors le temps de dégainer les tongs, de ranger enfin mes chaussettes et tennis, et de retrousser ce satané jean qui commence à fusionner avec ma peau.
La traversé dure 15 minutes, c'est beau, j'ai les yeux grands ouverts, mon regard voudrait tout voir: les paysages, les gens...
Au 1er plan Petite Terre, et au loin Grande Terre. On voit très bien la barrière de corail qui entoure toute l'île |
Petite Terre |
Me voilà, enfin, à Mamoudzou! Terminus de ce long voyage. Mon hôtel n'est qu'à 10 minutes à pieds, mais la chaleur, mes bagages, et une terrifiante côte, me font renoncer à y aller à pieds. J'essaye d'alpaguer un taxi, puis deux... et fini par demander à un monsieur à côté de moi si je suis bien au bon endroit! Oui oui. Il arrête pour moi, un ami à lui en voiture, lui explique en mahorais où je voudrais aller, et me voilà à l'arrière de sa voiture. 5 minutes plus tard, je pose mes valises dans une petite chambre de l’hôtel Oasis: je suis H.S: une douche et au lit, après avoir papoté un peu avec d'autres clients de l'hôtel et profité de leurs chips!
Le lendemain, samedi, je suis allée me balader dans Mamoudzou, (et puis me perdre un peu sinon, ça ne serait pas drôle), c'est assez petit comme ville, mais ça ne fait que monter et descendre, et je pense qu'une rue sur quatre n'a pas de nom... Ce qui n'aide pas à se repérer, malgré mon plan de la ville!
Je suis allée faire un petit repérage de mon futur lieu de travail, comme nous étions samedi, c'était fermé, mais je voulais voir où c'était, et me faire une petite idée du chemin pour y aller.
Les personnes que j'ai rencontrées sont vraiment très sympathiques, abordables, et rendent service très facilement.
J'arborais à la fin de cette première journée un magnifique bronzage "cycliste" "tour de France" ou "agricole" (chacun choisira son expression préférée).
Aux détours de Mamoudzou on découvre aussi bien des maisons en tôles que des constructions modernes, des chemins de terre que des routes bétonnées, des trottoirs bien matérialisés que des trottoirs en terre (ou soudainement plus de trottoirs).
Il y a des vendeurs de fruits et légumes un peu partout assis dans les rues, avec des sacs plastiques et des paniers remplis de bananes, d’ail, d'oignons, et de fruits qui me sont encore inconnus.
Rue de Mamoudzou |
La nature est incroyablement luxuriante! Tout est très très vert. La flore est très impressionnante en diversité et en taille: palmiers, baobabs, aloé vera, vanilliers, canneliers, citronnelles, arbres à caramboles, bananiers, ylang ylang... mes connaissances en botaniques ne sont pas assez bonnes pour que je continue cette liste, mais il en resterait des centaines à citer.
Carambole
La faune se défend pas mal aussi: les chauves souris sont énormes! (amies d'aventures au Bénin, ce sont presque les mêmes). J'avais peur d’exagérer dans les proportions avec toi, PM, au téléphone l'autre soir, mais non, j'étais en même en deçà!
Voici un petit lien pour les curieux:
http://www.decouvrir-mayotte.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=59:roussette-ordre-des-chiropteres&catid=36:faune&Itemid=53
Vous vous en doutez, il n'y a pas que des chauves souris (qui au passage sont totalement inoffensives), il y a aussi (désolée Maman) de jolis petits lézards verts (margouillats), d'énormes araignées (désolée pour moi...) et des moustiques, encore des moustiques. La journée on se tartine de crème solaire, le soir c'est d'anti-moustiques!
Depuis dimanche je suis dans un nouvel hôtel, toujours à Mamoudzou, mais dans le quartier de Cavani (à vos cartes!), et j'y suis très bien! La gérante de l’hôtel est adorable et prépare des petits déjeuners merveilleux, plein de fruits, des confitures maison, des infusions citronelle-vanille. Et puis, ce qui n'est pas négligeable, c'est la piscine (qui malgré les 30° de l'eau) arrive quand même à bien me rafraichir.
Hier, lundi donc, je suis passée à ReDeCa (l'association pour laquelle je vais travailler). J'y ai rencontré 2 futurs collègues, la secrétaire et le chargé de projet. Ils étaient ravis que je passe, et m'ont fait faire le tour de l'assoc. J'y repasserai vendredi car normalement il y a tout le monde le jour là, et samedi l'association tiendra un petit stand sur la place près de la barge, pour faire de la sensibilisation à l'occasion de la journée de la femme. J'irai donc avec eux!
Voilà en résumé, (pour certains déjà trop long) mes premiers jours à Mayotte. Je ne vous enverrai pas dans ce mail des photos de plages paradisiaques, car pour l'instant, je règle l'administratif et le quotidien.
Je vous embrasse tous, et me remets à mes recherches de colocations!
A bientôt!
Clémence
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