dimanche 6 avril 2014

Tempête tropicale

Le weekend dernier, alors que vous tous en métropole et en Belgique, vous me narriez vos apéros en terrasse, de mon côté, je découvrais ce qu’est une tempête tropicale.
Je découvrais par la même occasion que, des jours comme ceux là, le scooter est d’une inutilité profonde… 

Scooter ? Oui, je loue un petit scooter depuis une dizaine de jours. Petite madeleine de Proust de l’adolescence… Bon l’aisance et l’assurance ont mis quelques temps à revenir, et je ne suis pas encore au top pour zigzaguer entre les voitures dans les bouchons, mais ça commence à revenir ! 
En revanche, il faut regarder partout : que ce soit les voitures, les autres scooters, les piétons ; tout le monde s’insère, déboule de partout, n’importe quand et n’importe comment. A cela, il faut bien sûr ajouter l’état des routes : ornières énormes, sables et cailloux, mais aussi branches et feuilles de bananier et détritus en tout genre abandonnés sur les routes. En même temps, les côtes sont tellement importantes, que tout excès de vitesse est impossible !

Voici mon nouveau compagnon :




J’en reviens à ma tempête ! Je ne vous apporterai en témoignage des ces deux jours de pluies diluviennes que quelques photos prises depuis ma terrasse (à l’abris) et quelques films qui parlent d’eux même quant à la quantité d’eau qu’il est capable de tomber du ciel. Il n’y a pas de mousson ici, mais j’imagine que ça peut ressembler à ça !





 





La tempête était comme une boule de flipper (aucune référence à la chanson ne sera tolérée) rebondissant entre Madagascar et le Mozambique, restant donc bloquée dans le golfe du Mozambique, autrement dit sur Mayotte !

























Chance pour moi, ça n’a duré qu’un weekend. Certes, c’est tombé pile pendant mes jours de repos m’obligeant à rester gentiment chez moi, mais je me voyais mal aller au travail lundi en scooter, et encore moins à pied…
En effet les routes ruisselaient et les chemins de terre s’étaient transformés en bains de boue géants. C’était tout un travail d’analyse du terrain, que de réfléchir où poser ses pieds pour ne pas se retrouver allonger dans cette boue.





Petite accalmie...


 J’avais tout de même réfléchi à une stratégie pour aller au travail le lundi matin :








Y aller, tranquillement (au vu des rafales), avec des vêtements de rechange dans un sac, et me changer une fois arrivée !
Mais la météo s’est décidée à revenir au beau fixe, et m’a épargné ces « tracas » logistiques.


Depuis, le soleil est radieux, les sols ont bien séchés et plus aucun risque de glissades n’est à l’horizon.






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