Le weekend dernier, alors que vous tous en métropole et en
Belgique, vous me narriez vos apéros en terrasse, de mon côté, je découvrais ce
qu’est une tempête tropicale.
Je découvrais par la même occasion que, des jours comme ceux
là, le scooter est d’une inutilité profonde…
Scooter ? Oui, je loue un petit scooter depuis une
dizaine de jours. Petite madeleine de Proust de l’adolescence… Bon l’aisance et
l’assurance ont mis quelques temps à revenir, et je ne suis pas encore au top
pour zigzaguer entre les voitures dans les bouchons, mais ça commence à
revenir !
En revanche, il faut regarder partout : que ce soit les
voitures, les autres scooters, les piétons ; tout le monde s’insère,
déboule de partout, n’importe quand et n’importe comment. A cela, il faut bien
sûr ajouter l’état des routes : ornières énormes, sables et cailloux, mais
aussi branches et feuilles de bananier et détritus en tout genre abandonnés sur
les routes. En même temps, les côtes sont tellement importantes, que tout excès
de vitesse est impossible !
Voici mon nouveau compagnon :
J’en reviens à ma tempête ! Je ne vous apporterai en
témoignage des ces deux jours de pluies diluviennes que quelques photos prises
depuis ma terrasse (à l’abris) et quelques films qui parlent d’eux même quant à
la quantité d’eau qu’il est capable de tomber du ciel. Il n’y a pas de mousson
ici, mais j’imagine que ça peut ressembler à ça !
La tempête était comme une boule de flipper (aucune
référence à la chanson ne sera tolérée) rebondissant entre Madagascar et le
Mozambique, restant donc bloquée dans le golfe du Mozambique, autrement dit sur
Mayotte !
Chance pour moi, ça n’a duré qu’un weekend. Certes, c’est
tombé pile pendant mes jours de repos m’obligeant à rester gentiment chez moi,
mais je me voyais mal aller au travail lundi en scooter, et encore moins à
pied…
En effet les routes ruisselaient et les chemins de terre s’étaient
transformés en bains de boue géants. C’était tout un travail d’analyse du
terrain, que de réfléchir où poser ses pieds pour ne pas se retrouver allonger
dans cette boue.
Petite accalmie... |
J’avais tout de même réfléchi à une stratégie pour aller au
travail le lundi matin :
Y aller, tranquillement (au vu des rafales), avec des vêtements de rechange dans un sac, et me changer une fois arrivée !
Y aller, tranquillement (au vu des rafales), avec des vêtements de rechange dans un sac, et me changer une fois arrivée !
Mais la météo s’est décidée à revenir au beau fixe, et m’a
épargné ces « tracas » logistiques.
Depuis, le soleil est radieux, les sols ont bien séchés et
plus aucun risque de glissades n’est à l’horizon.
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